Lindenberg Judith

lindenbergCoordonnées professionnelles

 

 

 

judith.lindenberg [at] ehess.fr

 

Titulaire d’un doctorat en littérature comparée, Judith Lindenberg travaille sur l’émergence des premiers « témoignages de la Shoah » dans le monde judéo-polonais au lendemain du génocide (1945-1965). Cette recherche s’inscrit dans une perspective d’histoire des écrits et d’histoire des pratiques savantes, conjointement au sein du GRIHL, des groupes « Études Juives » et  « Histoire et Historiographie de la Shoah » du CRH. Elle a d’abord travaillé, dans une perspective comparatiste, sur la construction de la figure du témoin en Europe après le génocide (Centre Marc Bloch). De 2011 à 2014, elle a été porteuse du projet ANR « retour post doctorant » intitulé « La collection Dos Poylische Yidntum » (« La judéité polonaise »), 1946-1966 : histoire et mémoire d’un monde disparu au lendemain de la catastrophe ». Judith Lindenberg a bénéficié de plusieurs bourses post-doctorales (FMSH, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Ministère des Affaires Étrangères). Depuis 2014 elle co-anime avec Judith Lyon-Caen, et à partir de cette année avec Frédérik Detue et Charlotte Lacoste, le séminaire « Savoirs du témoignage en Europe au vingtième siècle ». Elle a obtenu en tant que porteuse, avec Aurélia Kalisky un financement ANR franco-allemand intitulé « Premiers modes d’écritures de la Shoah : pratiques savantes et textuelles de survivants juifs en Europe (1942-1965) » (GRIHL, CRH, EHESS / Zentrum fur Literatur und Kulturforschung, Berlin), qui débutera en janvier 2017.

Groupes et équipe de recherche au CRH

Thème de recherche

  • Histoire du témoignage
  • Pratiques savantes dans le monde judéo-polonais au vingtième siècle
  • Écrits et publications yiddish dans l’après Seconde guerre mondiale
  • Transferts culturels et échanges intellectuels en diaspora (1945-1965)

Financements ANR

ANR POLY « retour postdoctorant » (GRIHL) : « “Dos poylishe yidntum” (la judéité polonaise) : histoire et mémoire d’un monde disparu au lendemain de la Catastrophe ». Portage : Judith Lindenberg et Judith Lyon-Caen

ANR PREMEC franco-allemande FRAL (GRIHL, EHESS / Zfl, Berlin) : « Premiers modes d’écritures de la Shoah : pratiques savantes et textuelles de survivants juifs en Europe (1942-1965). Portage : Aurélia Kalisky (Zfl) et Judith Lindenberg (GRIHL). Partenaires : Simon Dubnow Institut (Leipzig), Institut Historique Allemand (Varsovie).

Enseignements 2017-2018

Bibliographie sélective

Ouvrage

  • Giorgio Caproni, poète-traducteur, Bruxelles, Peter Lang, 2014

Direction d’ouvrage collectif

  • Premiers savoirs de la Shoah, Paris, CNRS éditions, 2017, 350 p.

Actes de colloque

  • « Écrits d’Histoire, écrits d’historiens dans la collection “La judéité polonaise” », in J. Lindenberg (dir.), Écritures de la destruction de la fin de la Seconde guerre mondiale à la fin des années soixante, Paris, Éditions du CNRS, 2017, à paraître.
  • « Henry Shoshkes, un voyageur juif polonais entre les deux guerres », in A.M. Monluçon et A. Saignes (dir.), Recherches & Travaux, n°89, Les voyages en Europe des écrivains polonais (XIXe-XXIe siècles), 2017, p.109-118.
  • « Les recueils de chants et d’histoires populaires dans la collection « Dos poylishe yidntum » : une entreprise de sauvegarde mémorielle », in J. Baumgarten, C. Trautmann-Waller (ed.), Rabbins et savants au village. L’étude des traditions populaires juives en Europe (XIXe-XXe s.) : réseaux, méthodes, pratiques, Paris, Éditions du CNRS, 2014, p.227-247.
  • « Les enfants accusent. Témoignages d’enfants survivants dans le monde polonais et yiddish »  (avec A. Kichelewski), in I. Jablonka (Ed.), L’enfant survivant après 1945, Paris, PUF, 2014, p.33-50.
  • « Caproni traduttore di Apollinaire : si traduce un ricordo ? », in Caproni poeta europeo, Elia Bricco (dir.), Gênes, San Marco dei Giustiniani, 2014, p.107-117.
  • « La religion juive ou la découverte de l’altérité dans La parola ebreo de Rosetta Loy », in Cahiers d’études italiennes, A. Sarrabayrouse et Ch. Mileschi (Ed.), n° 7, Grenoble, ELLUG, 2008, p.45-52.

Articles dans revues à comité de lecture

Articles dans revues à comité de lecture

  • « Polish Jewry : History and Memory of a lost World in the Aftermath of the Catastrophe », in Marion Aptroot et Jan Schwarz (éd.), Yiddish in the Twentieth Century in its European Context, Düsseldorf, Düsseldorf University Press, coll. « Yiddish : Editions & Research », 2017, à paraître.
  • « Dos poylishe yidntum : histoire et mémoire d’une collection au lendemain de la Catastrophe », Plurielles, n°19, 2015, p.134-140.
  • « Giorgio Caproni et Paul Celan : deux figures poétiques du témoin après Auschwitz », Témoigner – Revue Pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz n°105, décembre 2009, p.217-228.
  • « “La langue travaillée par le pouvoir”: Franco Fortini et Roland Barthes face à Brecht », Revue de Littérature Comparée (Paris IV), 4 / 2008, p.429-441.
  • « Giorgio Caproni e Paul Celan, il terzo e il superstite », Poetiche (Université de Bologne), n°3, novembre 2008, p.523-543.

Notice

  • « Léon Poliakov », Archives Juives, Les archives juives au XXe s., fragilité d’un patrimoine, n°49/1, 1er semestre 2016.

Recensions

  • Mars 2017 : La vie des idées, « La Shoah dans la littérature polonaise »
  • Mars 2015 : La vie des idées, « Les sciences sociales juives »
  • Janvier 2014  : La vie des idées, « Le Journal du ghetto de Wilno », d’A. Sutzkever 
  • Septembre 2013 :Témoigner – Revue Pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz, « À pas aveugles de par le monde », de Leib Rochman.
  • Mars 2013 : Témoigner – Revue Pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz, « Qui écrira notre histoire ? », de Samuel D. Kassow.
  • Décembre 2012 : Témoigner – Revue Pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz, « L’heure d’exactitude » d’Annette Wieviorka.
  • Juin 2012 : Témoigner – Revue Pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz,  « Juifs et Polonais », de Jean-Charles Szurek et Annette Wieviorka,« La peur » de Jan T. Gross, « Le silence et le crime », d’Anna Bikont.
  • Août-sept 2009 : Esprit, « Quand la Pologne revient d’elle-même sur son passé ».