La société italienne et le procès Eichmann
Jeudi 18 avril 2019 de 15h à 17h
Dans le cadre du séminaire « Histoire et historiographie de la Shoah », nous aurons le plaisir de recevoir notre collègue Valeria Galimi (Università degli Studi di Milano).
Discutante : Claire Zalc (EHESS-IHMC)
Son exposé est consacré à « La société italienne et le procès Eichmann » et reprendra une partie de son nouvel ouvrage, Sotto gli occhi di tutti. La società italiana di fronte alle persecuzioni antiebraiche (Firenze, Le Monnier, 2018).
Résumé de l’ouvrage :
Comment la société italienne a-t-elle réagi à la persécution contre les juifs ? Les a-t-elle approuvés ou opposés, ou a-t-elle semblé indifférente ? Les opinions et les comportements ont-ils changé lors des arrestations et des déportations après 1943 ? Quel est le souvenir de ces événements et en quoi la relation entre les Italiens et la mémoire de l’Holocauste a-t-elle changé? Si l’image de «bon italien» est maintenant remise en question, ces questions continuent de nous interroger. Le livre a l’intention de proposer des réponses, en commençant par une série d’enquêtes sur les opinions et le comportement des Italiens face aux lois raciales de 1938, aux persécutions spécifiques contre des juifs étrangers et aux expulsions. A l’après-guerre, le regard se porte sur la construction de la mémoire, sur la réception du processus d’Eichmann et sur le débat entre historiens. De cette manière, Valeria Galimi dresse un tableau qui dépasse les catégories de victimes et d’agresseurs pour se consacrer à une analyse centrée sur les relations et les interactions entre juifs et non-juifs.
Comment la société italienne a-t-elle réagi à la persécution contre les juifs ? Les a-t-elle approuvés ou opposés, ou a-t-elle semblé indifférente ? Les opinions et les comportements ont-ils changé lors des arrestations et des déportations après 1943 ? Quel est le souvenir de ces événements et en quoi la relation entre les Italiens et la mémoire de l’Holocauste a-t-elle changé? Si l’image de «bon italien» est maintenant remise en question, ces questions continuent de nous interroger. Le livre a l’intention de proposer des réponses, en commençant par une série d’enquêtes sur les opinions et le comportement des Italiens face aux lois raciales de 1938, aux persécutions spécifiques contre des juifs étrangers et aux expulsions. A l’après-guerre, le regard se porte sur la construction de la mémoire, sur la réception du processus d’Eichmann et sur le débat entre historiens. De cette manière, Valeria Galimi dresse un tableau qui dépasse les catégories de victimes et d’agresseurs pour se consacrer à une analyse centrée sur les relations et les interactions entre juifs et non-juifs.
Lieu
EHESS (Salle 13)
105, boulevard raspail
75006 Paris
105, boulevard raspail
75006 Paris
